jeudi 22 octobre 2009

Les rues presque toujours vides.

Les grilles. Barreaux étroits, barreaux épais. Verticaux et serrés, verticaux et espacés. Murets, ou pas murets. Les buissons passent à travers les grilles.

Les maisons, derrière. Je les regarde. On n'y voit jamais la vie, et je les imagine toutes pleines de gens heureux. Comme dans les livres pour enfants. Le papa, la maman, les enfants. Ils vont en vacances, ils sont des cousins.

Pas comme nous.

Nous n'allons jamais en vacances.

Nous n'avons pas de cousins.

Nous ne voyons personne.

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