Si je me relis, je me trouve cruelle.
Pourtant, ce manque, je le sens.
Il m'arrive souvent de penser que le manque est l'incapacité à donner.
Prenons mon père. Si je lui téléphonais, avec douceur et tendresse, oubliant qu'il n'appelle jamais de lui-même et confonds mes boulots les uns avec les autres, incapable de se souvenir de ce que je fais, de même qu'il est incapable de me voir comme une adulte, mais qu'il me parle comme à une petite fille ; si, dépassant ceci, je l'appelais avec gentillesse, est-ce que la joie et la tranquillité empliraient mon coeur ?
mardi 13 octobre 2009
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